vendredi 27 avril 2018

Grand beau de Sahanivotry à Ibit

Vendredi 27 avril
 Florian est passé hier soir inviter Jane Blandine et Noémie pour partir ce matin découvrir le mont Ibit, alors tout le monde est debout et prêts à partir... dès que son groupe passe les prendre un peu plus tard que prévu. Elles ne rentreront qu'à la nuit noire carrément fourbues mais ravies. Voici donc en quelques images qu'elles ont prises, leur belle randonnée sous un soleil radieux.

A travers les rizières vers la cascade

C'est parti pour la rude grimpette et la belle nature


Le groupe se scinde et les plus vaillants vont jusqu'au bout
Bizarrerie végétale
Le paysage est de plus en plus minéral
Avec un peu de chance on peut même rencontrer une espèce en voie d'acclimatation


Vue incroyable de la plaine de Manandona qui met en évidence la brutalité de la pente de la partie Est entre la RN 7 et le plateau d'Ambatofotsy

Dans la descente on replace les différents hameaux. Au premier plan, celui d'Ambohiponana Sud



Les plus courageuses prendront un bain dans la cascade
Tandis que Jane n'hésitera pas  à prendre un peu de boue dans une rizière accueillante.

 Quant à moi c'est une autre destination qui m'attend...
Avant de quitter le gîte je m'étonne de l'activité près de la mairie. En fait j'apprends que plusieurs mariages ont lieu ce matin. Sarah fait sa compta et prépare les paniers qu'elle emmène à Antsirabe où elle passera le we. Je vois Philibert qui me dit de prendre la moto mais je n'ai ni les clés ni les papiers ni le casque... c'est donc à vélo que je me prépare à aller vers midi à Sahanivtry. Avant hier j'en ai fait réparer deux ... mais le meilleur est parti. Pas grave, on verra ça lundi.

 Dans les rizières c'est encore la moisson et la noria des filles qui portent les gerbes vers les aires à battre. Il fait chaud maintenant.

Je m'arrête encore à la vue de ce méandre fascinant...
Je retrouve Gertrude et Richard avec tant de plaisir ! Il est maintenant président de l'association Raino Aino (l'eau c'est la vie) qui sera responsable de la gestion de ce réseau de distribution d'eau. Gertrude en est une des deux secrétaires. C'est donc à ce titre que nous partons avec Joseph à la découverte des bornes qui ont été récemment mises à disposition des habitants.
J'aime ces paysages façonnés par ces gens courageux.

Les chemins défoncés par les pluies estivales sont des obstacles permanents aux plus nécessaires circulations.












On débouche quand même sur une plateforme où a été installée cet incontestable progrès. Je ne trouverai pas les mots pour vous dire tous ces sourires ces remerciements. Soyons tous très fiers d'avoir contribué à cette nouvelle œuvre !
 

 A chaque borne de cette visite improvisée ce sont de nouvelles et de belles rencontres. Je fais quelques vidéos mais à chaque fois ce sont des louanges pour Anjou Madagascar. Je n'oublie jamais de rappeler le travail de la commission eau et de tous ceux qui cherchent des sous : des faiseurs de dossiers aux vendeurs d'artisanat !



Dès notre départ la vie continue, il s'agit ici de sécher le riz
 La borne du chemin de Laimbolo dont j'ai déjà parlé mardi dernier... et sa responsable.

Dans le bourg une des deux bornes que la compagnie Hydelec (la société d'avant Tozi Green) du barrage hydroélectrique avait installées et qui ne fonctionnaient plus depuis des années. Les utilisateurs ont décidé de lui construire un abri fermé.
 Puis c'est la visite des bornes situées de part et d'autre de la RN7...


Voici ma préférée à la finition très soignée et on a même songé à la décorer de plantes !
 Mais tout n'est pas qu'un long fleuve tranquille, car voici la pire où un désaccord futile a bloqué la finition du boulot. Joseph et moi on leur remonte sérieusement les bretelles et que ce serait bien que pour le 11 mai (date de l'inauguration) ce soit fait.

 Ce hameau a l'air particulièrement pauvre...



 Ce grand père de 80 ans a la charge de garder ses petits enfants tandis que les parents sont dans les champs.

 La borne du trésorier n'est pas tout à fait prête non plus...
 Voici Haja le technicien du réseau. Il me raconte en détail (avec la traduction de Richard) les soucis qu'il a dû résoudre (4 liaisons en T qui lâchent  et joints trop rigides et cassants des robinets...). Il m'a paru très concerné par ses tâches. 
Mais c'est l'heure du retour, le dernier taxi B est parti alors j'enfourche le vélo et prend la route dans la lumière du soir... Quelle beauté que cette vue d'Ambohimanarivo...

 Les ombres s'allongent. Voahangy nous attend . Les filles arrivent plus tard et nous dînons avec grand appétit !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire