jeudi 2 novembre 2017

L'avenir est au reboisement

Jeudi 2 novembre
 Il fait frais et pas très beau aujourd'hui. Quel contraste avec hierAprès le petit déjeuner il y a un peu d'effervescence : Claudie part à Antsirabe pour des achats, Paul s’apprête à partir pour Vinaninkarena et j'attends Philibert, Rivo Michel et Cécile pour une rencontre avec l'association des anciens de Manandona. Paul rapportera de l'école de Mahimandry des nouvelles plutôt rassurantes, il y a toujours de l'eau qui coule aux robinets et les bâtiments toujours fonctionnels.
Paul quitte le gîte piloté par Naja
 Clément et sa famille, tous membres de FITEMA sont bien à l'heure et nous pouvons rapidement commencer une réunion qui durera plus de 2 heures. Il s'agira principalement du projet de reboisement des contreforts du Mont Ibit dans la zone d'activités interdites du côté du fokontany de Rivo.
Clément est venu, accompagné par sa soeur, sa femme et sa fille
 Clément est un président très impliqué dans son association et son enthousiasme est communicatif. Nous abordons beaucoup d'aspects de ce projet : fonciers, éducatifs et économiques... Les échanges sont confiants et cela augure bien des prochaines concertations. Ambiance studieuse et aussi joyeuse pour ces citoyens qui n'ont pas délaissé leur commune d'origine. Il y a plus de 400 membres dans cette asso...
Nous écoutons attentivement les propositions de travail de Clément
 Ils nous quittent pour rejoindre leur famille, sans déjeuner avec nous. J'en profite donc pour aller faire un tour au marché. Je trouve qu'il y a de moins en moins de marchands et de marchandises et que celui de Sahanivotry est beaucoup plus animé.
Le marchand de panneaux solaires à le vent en poupe

La friperie est très importante

La marchande de glace à l'eau, à proscrire absolument à nos petits estomacs

Les cacahuètes sont ici appelées pistaches

Il est temps de penser à planter les pommes de terre avant les pluies

Le coin des soubiques est peu animé

Le boucher charcutier attend lui aussi le chaland

Le forgeron a changé mais l'emplacement est le même

Variante malgache de la faucille et du marteau

Les coiffeurs aussi ont rajeunis, mais la coupe est toujours aussi sévère

La petite marchande de graines

Le problème : trop de productions simultanées !

Le kiosque clinquant d'Anjou Mada en fin de marché, l'étal est presque vide !

Les poids lourds ont du mal à se frayer un passage dans la rue

Cette maison affiche les couleurs d'un des trois réseaux malgaches

Il y a toujours les arrêts administratifs des transports de zébus

Voahangy nous prépare des brochettes mais le petit chat s'intéresse davantage à moi
Juste avant le repas nous avons le plaisir de voir revenir Clément avec son père de 84 ans qui fut géologue et participa aux relevés cartographiques de la région de Manandona en 1961. Il nous confie la carte publiée en 1968 et qui, d'après lui n'a jamais été mise à jour. I nous parle aussi des recherches minières concernant l'uranium dans cette région. Passionnant !
La passion anime toujours le regard et les propos du papa de Clément
Voisin de Philibert, nous ne l'avions jamais encore rencontré. Quelle mine de connaissances !
 Après manger, je file à la bibliothèque pour animer mon cours de conversation française. Les sept personnes présentes sont tout à fait passionnées et c'est un plaisir de travailler avec elles. A partir de thèmes qu'ils doivent évoquer par des phrases structurées nous évoquons la vie quotidienne : la fête de la Toussaint hier, les hommages aux défunts, le marché etc... Quand on se quitte l'orage gronde mais il ne pleuvra pas. Parmi eux Alfred, un éleveur repasse voir Claudie pour parler des jardins familiaux...


Claudie tente de convaincre (en vain) de promouvoir la culture du pâtisson
Aliénor lui a offert une boîte qu'elle a faite en utilisant une technique rès particulière de récupération de matériaux. Le résultat est étonnant.
 Avant le dîner cette fois nous avons le plaisir de retrouver Sitraka et Joe. Ils ont eu la bonne idée d'apporter un excellent rhum arrangé en guise d'apéro. Il y avait longtemps que je n'avais pas revu Sitraka, C'est avec grand plaisir que nous partageons des nouvelles....
Il y a du monde au gîte !


 

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