mardi 31 octobre 2017

Il valait mieux être là !



Mardi 31 octobre
Claudie va mieux. Ouf ! Voahangy a pensé au riz et il fait clair et beau ce matin. La nuit a pourtant été fraîche. Devant les bureaux de Vovonana les patients venus consulter pour leurs défauts de vision s’agglutinent déjà. Certains d’entre eux ce sont levés avant l’aube pour être là. Il n’est pourtant que 7h30 et l’heure de début est prévue pour 9 h. Les malgaches sont très patients. Quand l’équipe d’EZCO arrive, Philibert a déjà fait installer tables chaises et bancs dans l’ancienne salle des mariages. On a pu les voir passer tranquillement devant le gîte. Le miracle de l’improvisation a encore eu lieu. Albine explique calmement la procédure et devant l’affluence (130 personnes environ) décide de demander à ceux qui habitent le plus près de revenir le 2 novembre. La partie ophtalmo est assurée par Nicolas Duquesne qui vient par sa première mission accompagner son père ici. Il ne verra pas grand-chose de Madagascar mais a été le premier a utiliser la salle d’opération du centre et fait des tas de consultions. Il y a aussi Tamara une volontaire américaine des Peace Corps qui travaille à Manandona et qui fut infirmière en ophtalmo avant sa retraite. Elle parle anglais et malgache et brille d’une joyeuse énergie. C’est parti pour eux jusqu’à midi. 

Il faut récupérer après la longue marche
La descente des tables bancs et chaises 
 

Nicolas Duquesne au travail

A 11h je vois Vola qui me propose d’aller visiter le CFP. Les locaux ont bien diminué. Il n’y a plus qu’un atelier menuiserie métallerie. Ce que j’y vois me désole un peu mais Vola y met tellement d’énergie qu’on ne souhaite que sa réussite. J’ai vu les réalisations demandées pour le CAP de ces deux disciplines. Les tréteaux en bois ont été réalisés en 3 jours sans le moindre outil électrique et les cercles de panier de basket en utilisant un poste de soudure à l’arc vers Sahanivotry. Les BTP ont fait des bancs en béton au Sacré Cœur. Elle m’invite à revenir voir le cours de broderie coupe couture… Comment faire pour vraiment aider cet établissement. L’équipe me parle de jumelage… Pas commode à mettre en place. Ce qui est sûr c’est que le budget alloué par l’état pour toutes les sections (hors salaires) équivaut à seulement 1000 euros pour 2017-2018.

Le tp de menuiserie
Le professeur devant les travaux d'examen 2017 en menuiserie...

... et en métallerie

L'équipe présente ce matin

Vola dans son bureau de directrice
Je retourne au gîte partager le repas avec les opticiens et Claudie. C’est très réussi et tout le monde est content quand on repart vers nos activités. On n’a encore pas vu le maire de la journée… ni des autres jours. C’est Philibert qui assume.
Vers 13 h 30 Naja sort la moto et nous voilà partis pour la banque à Antsirabe. J’ai un casque cette fois (tellement pas bon que je me demande si c’est pas plus dangereux que sans). Je demande à rencontrer la responsable du compte AM « elle n’est pas revenue de la pause déjeuner ». Plus d’une heure après elle mangeait encore sans doute, en tout cas c’est ce que j’ai attendu (20 clients avant moi) avant de pouvoir toucher le chèque pour payer les huiles essentielles achetées par Michel. On repart, Naja s’arrête acheter une chambre à air pour sa moto et du papier pour l’imprimante de Roland. C’est à ce moment qu’on voit une épaisse fumée monter rapidement dans le ciel. Il y a le feu et pas de pompiers dans cette grande ville.. On dit que c’est un boulanger et qu’à côté il y a une station service… La panique se met à gagner la rue, Naja me dit de regrimper et nous fuyons littéralement cet endroit.

Le feu fait rage à la boulangerie
Il y a encore d'étonnants échaffaudage qui permettent de se passer des grues
Le retour est magnifique, aujourd’hui la lumière est parfaite etle ciel dégagé.
En arrivant au gîte, Paul, Claudie et Philibert viennent d’accueillir la nouvelle directrice de la CISCO (entre inspectrice d’académie et rectrice). Elle a fait la route depuis Antsirabe pour nous rencontrer. C’est une marque très nette de l’intérêt qu’elle porte à nos actions. Nous échangeons sans langue de bois sur la situation des écoles et lycées du secteur. On sent une belle qualité d’écoute chez cette philosophe de formation. C’est une première prise de contact fort réussie.

L'extrême nord de la commune de Manandona

Les diguettes, comme des bourrelets dans les parcelles de riz

Claudie, la nouvelle directrice de la CISCO et Paul pendant nos échange

La lumière est si belle que j’accompagne, pour me promener, Gabriel et Paul à Sahanivotry. Je fais des images tandis que Gabriel règle des détails du chantier. 

Sahanivotry, le soleil couchant éclaire la face est de la vallée

Les enfants jouent encore un moment

Le papa coupe le bois pour la cuisson du soir

Je salue la maman. La maison est en chantier

Que ces paysages sont émouvants !
Quand nous rentrons Dominique et Annie sont de retour de leur virée à Ambositra d’où ils reviennent ravis. Tout va bien. Dîner tranquille et tout le monde part se coucher.

lundi 30 octobre 2017

Bon pied bon oeil



Lundi 30 octobre


Dès que je me lève j’entends les bruits de la maison et des préparatifs de départ. Arrivé dans la chambre salle à manger où loge Claudie, Dominique et Annie sont fin prêts tandis qu’elle est enfoncée sous sa couverture. Elle a été malade comme un chien toute la nuit et donc renonce à la balade à Ambositra le cœur dans l’âme… Le ciel est couvert ce matin et cela change bien. Voahangy a oublié de me faire du riz pour aller avec mon œuf. Pour une malgache c’est un comble ! 
Vers 8h30 je demande à Naja de m’emmener à Sahanivotry avec la moto de l’asso. Je n’ose pas trop y aller seul car le démarrage semble un peu capricieux. Évidemment il n’y a pas de casque… On part, c’est vraiment une confortable routière même à l’arrière, mais c’est pour s’arrêter à l’épicerie du coin acheter un litre d’essence en bouteille plastique… on est loin du plein ! 

Ne pas perdre une goutte d'essence
 Route sans souci et nous arrivons à destination. A Sahanivotry c’est le branle bas de combat : les tranchées sont finies et aujourd’hui on pose les câbles dedans ainsi que les branchements aux maisons. Je rencontre à nouveau Enzo venu coordonner la fin du chantier avec un de ses collègues italiens. Il m’indique qu’ils ont acheté compteurs classiques et disjoncteurs différentiels en Italie, pour des raisons de sécurité.

Albine accompagnée par une une ophtalmo malgache, Annie, Bruno et un jeune assistant viennent d’arriver aussi. La voiture est stoppée par les tranchées de la rue. Nous déchargeons le coffre des nombreux sacs de lunettes parmi lesquels les gens choisiront celle qui leur aura été prescrite.  

La traversée de Sahanivotry ne passe pas inaperçue

Nous sommes accompagnés par un drôle d'échassier

 Arrivés au CSB 2 (tenu par l’infirmier pilleur de courant) il faut installer les salles pour cette journée de consultation gratuite d’ophtalmo dite « basse vision » de l’asso EZCO dont AM est aussi partenaire.. Il faut donc créer un poste d’évaluation avec cache œil , un poste de consultation avec un appareil mobile d’observation, un poste de test de correction et en fin de course un endroit où donner les lunettes. Il y aura plus de 40 personnes qui profiteront de ce dispositif (dont Richard Athanase qui s’est inscrit à l’arrache sur mon injonction). Et quelle joie de les voir repartir avec leur paire de lunettes. Je filme le tout, explique à Joseph le gars de la mairie pourquoi nos assos travaillent ensemble etc…
 

Albine cherche un endroit où accrocher la mire


Certains ont marché plus de deux heures pour cette consultation


Cette lycéenne ne peut pas lire au delà de 10cm...


Examen de l'oeil avec cet appareil portatif

Première évaluation des capacités de vision



Il est vite midi, je file ver la RN7 en espérant un taxi B au départ. Chance il y en a un. Misère, il est vide. Une jeune femme monte à son tour et à notre plus grande surprise le chauffeur remonte et démarre ! Son tacot souffre à monter les faibles côtes… au bout de 4km il s’arrête devant une gargote pour aller manger ! ça c’est du jamais vu. La jeune femme qui ne parle pas un mot de français me fait comprendre qu’elle veut être prise en photo, ça occupe. On repart pour s’arrêter au tout début de Manandona : nouvelle gargote. J’en profite pour descendre et rejoindre à pied le gîte où Sarah et Paul m’attendent pour déjeuner. Claudie a pris l’endroit le plus calme et éloigné. Elle est toujours sonnée et pense à une grippe intestinale. KO.

La pause gargote

La passagère du taxi B
 Après avoir mangé et fait une petite sieste je ressors avec Paul pour examiner le hangar à vélo qui sert de réserve à Gabriel. Pauvres vélos. Pas facile de les louer dans cet état. Le gros groupe électrogène n’a pas bougé depuis deux ans personne ne peut prendre de décision à son sujet. Quel gâchis… Philibert a organisé au nom de VS une journée « basse vision » pour demain mais il n’y a ni salle de réservée ni repas prévus… On improvise et normalement tout sera à peu près en place à l’heure. Madagascar pays de l’improvisation.

L'entrée du garage à vélo est difficile...

L'examen des vélos s'avère décevant

Le groupe électrogène (5kWh !) bientôt inutilisable
La température se rafraîchit nettement à cause d’un vent fort d’ouest. Je pars avec Voahangy faire le marché du soir, pauses chez le boucher et la vendeuse de légumes et on rentre tranquillement. Soupe, salade et beignets en dessert. Beignets à la courge, banane et cacahuètes pilées. Surprenant ! Claudie dort et jeûne toujours.

Chez le boucher pour des morceaux de zébu

C'est juste avant manger qu'on établit le menu

La formidable petite marchande de 11 ans, imbattable en calcul mental !

Le ciel se charge, le vent monte et les températures chutent...

dimanche 29 octobre 2017

Un week end au bord de l'eau



Samedi 28 octobre
Il fait toujours grand beau, c’est très agréable et pratique pour nous mais de plus en plus dur pour les paysans. J’ai vu beaucoup de canaux d’irrigation des rizières à sec. Cela augmente les histoires de vol d’eau la nuit : des gens trichent et détournent l’eau à leur profit même quand ce n’est pas leur tour… Il y a donc des « milices » de surveillants. Pas rassurant ! Les pluies à venir résoudront ce problème en en créant d’autres comme la difficulté de circuler.
A propos de difficulté de circuler, Philibert vient à 8 h comme convenu pour m’emmener voir les circuits d’eau récents d’Ampohinana Nord et Sud. On peut voir la moto de VS payée par AM, une jolie Mak chinoise bleue, plus routière que tout terrain. La boîte de vitesse n’est pas adaptée aux grimpettes et les 200cm3 n’y peuvent pas grand-chose. Mais impossible d’avoir la clé, Naja n’est pas venu. Donc Philibert repart chez lui chercher sa vieille Honda tout terrain qui marche toujours bien. Nous voilà partis avec plus d’une heure de retard ce qui ne semble pas surprendre Rivo qui nous attend au pied de la montagne. 
 
Réseau sud, une borne au milieu d'un groupe important de maisons
On va commencer par le réseau sud, le dernier réalisé, et on finira par celui du nord réalisé en 2016. Pour ces deux réseaux une nouveauté : la réalisation de l’entourage était laissée à l’imagination des bénéficiaires avec toutefois des conditions de base communes : protection contre le bétail, impossibilité de faire la lessive etc… Le résultat est donc très différent esthétiquement d’une borne à l’autre. Malheureusement la qualité de la construction aussi. Certains entourages sont déjà fissurés… On me parle du dernier tremblement de terre, mais personne n’a encore réparé celles dont on me dit qu’elles ont souffert. Je demande que les responsables de bornes et de réseaux y veillent. 

Réseau sud, la borne la plus coquette avec ses plantes grasses
J’ai aussi un film à faire pour compléter les dossiers de nos partenaires. Ce n’est pas facile de faire ça en si peu de temps mais les utilisatrices (les hommes fuient les points d’eau, allez savoir pourquoi ?) sont ravies de témoigner et elles disent toutes les diarrhées en moins, les fatigues diminuées, le progrès que représente cet équipement pour leur vie quotidienne. Elles ne récitent pas une leçon bien apprise, mais nous parlent avec des sincérités évidentes. 

Réseau sud, les femmes lavent le linge à côté d'une borne
 Bravo les amis, vous pouvez être très fiers de votre travail de préparation et nous tous d’AM de ces belles réalisations. J’ai vu des bornes fleuries,  des bornes « astiquées » par des responsables enthousiastes qui surveillent depuis leurs maisons le bon usage et la propreté des lieux. Qui en parlent avec fierté aussi, et reconnaissance. Il faut dire pour être franc quelques unes qui devraient s’inspirer des précédentes, un peu négligées. Je demande à Rivo et Philibert s’ils peuvent veiller à leur bon entretien. Un signe du succès : plein de personnes qui ne voulaient pas profiter des bornes ont demandé à pouvoir s'y inscrire !

Réseau sud, au dessus des rizières. Sur cette borne on a rappelé les conditions d'usage
Réseau sud, en hauteur le château d'eau
Depuis certains endroits on voit même les châteaux d’eau (ici on les appelle aussi réservoirs) peints en bleu, dans la montagne. Sur les flans on peut y voir les logos de Vovonana et AM. Tout est dans la boîte, je peux revenir au gîte ému et rassuré. 

Réseau nord, une borne en usage depuis plus d'un an au plus grand bonheur de tous

Réseau nord, l'eau coule, quel confort !
Réseau nord, Rivo sur la place des premières réunions qui ont eu lieu en 2015. Maintenant la borne est en fonctionnement !

Ce midi c’est repas succinct, Voahangy est partie pour Antsirabe faire les courses. Le gîte se vide : Sarah ce matin, Paul Claudie et moi pour une fin de week end en ville en profitant de la vieille voiture de Gabriel (arrivé à Antsirabe, il s’arrête, lève le capot tripote un fil : « je rebranche le ventilateur, sinon ça chauffe »). Là je vais revoir Raoul qui avait des choses à nous dire à propos de ses amis des Anciens de Manandona (association FITEMA) en qui il avait totale confiance. Réseaux ? Et puis nous passons chez Albine de l’association d’ophtalmologistes, l’association EZCO avec qui nous avons des relations de partenariat. Nous y apprenons qu’il y a deux opérations « basse vision » à Sahanivotry et Manandona lundi et mardi. Mon idée d’accompagner Annie, Dominique et Claudie à Ambositra (ville des artisans du bois) tombe du coup à l’eau, car je veux représenter AM lors de leurs interventions. Ce sera (encore une fois) partie remise.
Nous filons ensuite au marché de Sabotsy, conseils de prudence de gens sympathiques : « attention à vos sacs ». Je prends des photos de cet endroit stupéfiant. 

Un beau chargement de canards

Pourtant on parle aussi ici de grippe aviaire

L'étal du marchand de plantes médicinales... juste avant que je ne m'étale !
 Tandis que je photographie un marchand de plantes médicinales, le sol se dérobe sous mon pied droit et me voilà coincé dans un trou de dalle d’égout (le sol du marché n’en manque pas, je le verrai plus tard). Je tombe en arrière. Aussitôt un cercle bienveillant m’entoure, m’aide à me relever, me fait assoir sur un tabouret, m’apporte de l’eau pour me laver le pied sali par la chute. Aucune moquerie. Le tradipraticien vendeur de plantes, me palpe la jambe et le pied pour voir si quelque chose est cassé. Tout va bien sauf une écorchure. Quand je regarde les fers à béton auxquels j’ai échappé, je trouve que je m’en tire bien ! 

Le tradipraticien et ses enfants

La lépreuse qui me propose son cicatrisant...

Chez le marchand d'outils

Et ces étals à n'en plus finir de légumes secs ou frais...


Je salue mes « sauveteurs » et poursuis mon chemin en faisant attention où je mets les pieds ! Petit tour au coin des outils, des sacs et on repart pour Talat chez Nini et Francis qui prêtent leur maison à Michel et Cécile. Il y a de quoi nous héberger pour la nuit… Nous passons une excellente soirée à parler surtout de … Madagascar !
Trop de fatigue et d’émotions pour le blog de la journée…

Dimanche 29 octobre
Cécile et Michel ont préparé un petit déjeuner « français » : thé, brioche, beurre, kéfir (une des potions magiques de Michel), avec quand même ces succulentes petites bananes un peu rondes de Madagascar.
Le pied va bien. La maison est à moins de 100 m du lac Andraikiba très célèbre du temps de la colonisation pour ses plages. Il reste encore la station de pompage pour l’eau de la ville et des vestiges des installations balnéaires. Depuis mon dernier passage, la balustrade en béton est tombée sur la plage… 

La vieille station de pompage toujours en activité
Dimanche, jour de lessive au bord du lac

pêcheurs sur leur fragile pirogue

Le vieux plongeoir abandonné

et la rambarde affalée sur la grève
Tout près des cabanes de vendeurs de souvenirs se disputent les rares touristes qui viennent encore par ici. Cette fois c’est plutôt paisible et nous pouvons acheter à des prix corrects de jolies choses.

Beaucoup de cabanes abimées, les touristes fréquentent moins le lac
  Il est midi quand nous remontons vers la ville en voiture. Nous avons rendez-vous avec un ébéniste devant la cathédrale pour des petites boîtes… 

La cathédrale d'Antsaribe
en fait c’est lapin à nouveau. François et Agnès nous rejoignent et nous nous installons dans un premier restaurant. C’est dimanche, il y a un orchestre avec de bons chanteurs, mais on file plus loin tant la sono est assourdissante et ne nous permet plus de parler entre nous. Dans le suivant, c’est plus calme… il y a aussi du zébu rossini à la carte ! et même des bananes flambées au dessert !
Vers 16h Cécile et Michel nous ramènent Claudie et moi, à la station de Taxi B. L’aboyeur (celui qui rameute les clients et les incitent à rentrer dans les véhicules) est toujours le même, toujours aussi clinquant, agité et gueulard sympathique. Il me reconnaît et vient me saluer avec exubérance. Rigolo. Moins drôle la petite heure pour remplir le « bus » Mercédès. Quand je dis remplir, c’est cinq par rangée. Même dans les boîtes de sardines il doit y avoir plus de place. Devant nous il y a José le forgeron de l’autre jour et sa femme, et d’autres passagers qui nous connaissent. On part pour s’arrêter vite à la station service acheter quelques litres de gasoil en utilisant le prix des billets payés d’avance. 

Le pare brise : un vrai défi pour Carglass !
 
Sachant qu'il y a 30 personnes dans le bus, combien sont devant moi ?

Le chauffeur est prudent et il nous amène à bon port juste au moment où une pluie faible commence à tomber.
Retrouvailles de l’équipe, on se raconte nos aventures, dînons et chacun repart à ses activités. Et si je faisais le log du week end ?

Le bus s'est bien vidé quand il nous laisse à Manandona