mercredi 15 octobre 2014

Rattrapage 1

Comme prévu, là où nous étions point de wifi, alors voici les épisodes de rattrapage...



Samedi  11 octobre
Pas trop bien dormi, la chambre sympa est bruyante et surtout les gens qui se lèvent très tôt pour continuer leur voyage sont sans gènes. On se lève vers 6h30 et pendant le petit déj on voit le canal s’éveiller, les boutres s’activer et le bout de l’embarcadère démarrer la journée. On est sur des gros coefs de marée et sans doute ça va compliquer la partie Belo sur Mer…

Vue du canal depuis l'hôtel


en attendant on repart sur la 35 et juste avant de quitter Morondava on prend la piste à droite pour 200 km avec deux rivières à franchir par bac.
Au bout de 25 km arrêt à l’allée des baobabs. Il n’y a aucun 4X4 et c’est un lieu incroyable. 

La fameuse allée des baobabs


Une concentration d’une trentaine de ces arbres improbables dans un lieu habité par des gens qui sont restés paysans mais aussi qui profitent du tourisme. On avance sur la piste en bon état (travaux) on voit bien des terres brûlées de droite et de gauche, mais ça ne semble pas récent. Vers midi on atteint le premier embarcadère pour traverser la Tsiribihina. Deux pirogues accouplées, équipées de drôle de moteur entraînés par courroie accueillent 5 4x4 de front pour une traversée surprenante de la rivière.

La traversée de la Tsiribhina


On s’arrête au village de Belo sur Tsiribihina Pour manger dans un super restau le Mad Zébu, le fiston a appris le métier en France et ça se voit, pas trop bon marché mais excellent !
 Il fait vraiment très très chaud. On repart vers 14 h. La piste se dégrade petit à petit et les 50 derniers km seront bien difficiles. Bosco s’avère un excellent conducteur et il fera montre de beaucoup d’expérience pour noud faire traverser un feu de brousse impressionnant. 

Le feu entoure la piste


Sur ces 200 km très peu d’habitants et Bosco nous fera voir quelques oiseaux magnifiques. (en photo un drongo)

le drongo



Dernière rivière à traverser pour rentrer dans le parc des Tsingy. Le trafic concerne uniquement les touristes venus en 4x4.

Au bord de la rivière Mananbolo

Nous arrivons bien fatigués dans le gîte Tanankoay retenu et nous avons pris de petits bungalows (20000 Ar) qui sont encore très chauds de la journée. Repas léger et au lit vers 22h


Dimanche 12 octobre 

Les moustiques ont attaqué cette nuit et on avait oublié la moustiquaire… erreur. Il a fait encore grand chaud. Vers 6h30 on se lève. Petit déj sympa puis en route vers les randonnées de la journée. Inscription au centre des guides du parc des Tsingys, attribution d’un guide  (c’est pas très bon marché, plus de 70€ pour les deux jours pour nous 4). On commence par remonter la rivière Manambolo jusqu’à des grottes et des tombeaux. 

Embarcadère des pirogues de touristes


C’est paisible à souhait, les pirogues couplées pour touristes sont très sûres et le fond de la rivière peu profond, on avance à la perche sur ces fonds sablonneux. Les berges sont des falaises calcaires formidables où la végétation tropicale s’accroche avec énergie. Magnifique. On visite deux grottes avec de jolies concrétions. Il fait bon, et de retour sur le fleuve, au-dessus de nous, les oiseaux s’en donnent à cœur joie. Des perroquets des échassiers… bon moment de fraîcheur aussi.
On débarque, des fillettes font la vaisselle, elles enlèvent le noir de fumée en frottant le fond des gamelles avec leurs pieds.

Le nettoyage des gamelles au sable... et aux pieds


 Il est 10h et on enchaîne par le parcours des petits Tsingys (test pour les guides sur la forme physique des clients. C’est un peu sportif mais le guide s’adapte à notre rythme. D’autre part l’aménagement et remarquable en échelles, points d’appuis etc… 

Les petits Tsingys, le test...


On marche et grimpe pendant près de 2h30 dans ce dédale de dentelles calcaire étonnamment dures qui sonnent comme de l’acier. 

Dédale de pointes acérées en calcaire très dur


On voit aussi des reptiles.

Jolie rencontre
 
De canyons en belvédères on va de surprises en surprises et la végétation conquiert partout sa place en glissant des racines jusqu’aux points d’humus. Epatant ! On sort vers 13h, puis on va piqueniquer dans un bistrot accueillant où la bière THB est très fraîche. On est un peu fatigués et très assoiffés. 

Retour vers le gîte


Retour vers le gîte où l’après-midi sera repos et recherche de la fraîcheur qui ne commence à tomber que vers 17h… On ne va pas traîner ce soir, mais on aura dans la tête des vues incroyables qui valent l’éprouvant parcours pour les rejoindre.
Pendant le dîner un groupe de deux guitaristes, une chanteuse et un chanteur anime la soirée. C’est de la qualité, sauf la sono qui ronfle et qui grésille…




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