jeudi 23 octobre 2014

Jeudi 23 octobre

Il fait déjà chaud et lourd dès qu’on se lève, le ciel est chargé de menaces. Blandine débusque derrière la porte le grillon qui a chanté toute la nuit. 
 
Le grillon du gîte
 Aujourd’hui c’est jour de marché, la rue est très animée. On donne des vêtements à monter dans la montagne vers le CSB1, nous on ira un autre jour et Philibert s’est même proposé de nous guider. 

 
Les marchandes de légumes

Le forgeron

La charge des vélos des vendeurs de charbon


Au marché je donne les photos aux commerçants que j’avais pris l’an passé. Je trouve que la soudure est visible : moins de marchands, moins de clients. Il semble que la sécheresse y soit aussi pour beaucoup, en passant au-dessus de la rivière l’autre jour j’avais été frappé par la très faible hauteur d’eau. Nous filons faire une photo du réparateur téléphone qui souhaite une subvention pour acheter des boules… Son atelier capharnaüm est spectaculaire : PC sans clavier, chargeurs téléphones branchés de façon ultra dangereuse sur des bandes de métal, et devant la porte un moteur de voiture Mazda posé sur des planches en attente d’un voyage pour Tana. 

La boutique téléphone
 Au retour je retrouve Gabriel et Rivo pour reparler du projet d’eau. Henry a mis un mail précisant les conditions de lancement du projet. Tout le monde est bien d’accord sur la nécessité de l’implication des bénéficiaires. Réunion demain après-midi. Après le repas petite sieste interrompue par une très violente averse… qui sert surtout à coller la poussière. Je me remets au montage du film pris avant-hier et le tradipraticien vient déjà aux nouvelles… Vers 15h30 je pars avec Nina vers le CFP, le directeur régional est attendu… mais en retard. J’en profite pour faire le tour des trois classes installées dans l’ancien bâtiment artisanat. C’est bien serré. Je vois un cours théorique sur les calculs de volumes de matériaux de construction (section BTP), un cours de chimie (Construction métallique) et un cours de malgache (coupe couture). 

 
Une des deux salles du sous-sol transformées en classe
 Je pose des questions sur l’hétérogénéité des publics, pas de problème ( ?)… et surtout la pratique pour ces élèves fâchés avec l’école. Rien avant un mois, m’annonce-t-on. Le directeur arrive dans son beau 4X4 perso avec le chef de service emploi et une secrétaire. Présentations, discours courts et au boulot. 

 
Le directeur régional remet les contrats d'embauche

C’est un homme énergique qui m’annonce vouloir suivre de près ce CFP. Le bureau d’accueil semble pourtant bien modeste avec ses planches pas rabotées. C’est le début me répond-on plusieurs fois. Le directeur a apporté les arrêtés de nomination des postes administratifs valables un an, constellés des tampons et signatures nécessaires. Il est 17h passées, les apprenants (c’est comme ça qu’il faut dire) se faufilent vers la sortie tandis que le directeur teste les tampons du CFP sur son agenda étonnamment vide de rendez-vous.

 
Le test des tampons de l'établissement

 Ils ont été faits à Antsirabe et le directeur fait remarquer que normalement, seule l’imprimerie Nationale est autorisée à les graver… Il fait le tour des salles visibles et repart pour Antsirabe en ramenant deux enseignantes ravies de pouvoir profiter de la voiture. Impressions multiples… à creuser. Plus tôt j’avais remarqué les toilettes très sommaires créées à l’arrière du bâtiment. Retour à la maison et soirée cinéma avec Coline et Bints avant d’aller dormir.

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